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Les facteurs d’instruments de musique mécanique de la ville de Leipzig, leurs produits et leurs brevets entre 1876 et 1930

 

Catalogue établi par Birgit Heise

 

 Traduction: Peter Wiegand

 La banque de données présentée comprend à peu près 600 pages de texte offrant une énumération et une description complètes en allemand de facteurs d’instruments de musique mécanique ayant leur siège à Leipzig. Classée par entreprises, elle offre à l’intéressé des données suivantes :

  • noms des firmes incluant tous les changements de nom
  • toutes les adresses
  • dates concernant l’histoire de la firme
  • prix et médailles
  • marques de fabrique
  • précisions quant aux propriétaires ou d’autres personnages importants
  • détails commerciaux comme p.ex. bénéfice net ou fonds social
  • publications existantes concernant la firme
  • produits classés par genre.

L’intéressé peut taper soit le lieu de fabrication soit le nom d’un personnage voulu et trouvera ensuite toutes les informations actuellement connues (voir registre noms de firmes).
D’autre part, la recherche d’un produit précis peut s’effectuer si p.ex. le nom du facteur de l’instrument de musique est inconnu (registre noms de produits).

Nous vous serons reconnaissants de toute suggestion ou remarque; utilisez s.v.p. le lien « Kontakt ».

Sources

Outre les publications répertoriées individuellement pour chaque firme y compris de nombreux catalogues de vente (p.ex. les catalogues de Ernst Holzweißig successeurs) ce sont les sources suivantes qui servirent de base de travail :

Les manuels des noms et adresses de la ville de Leipzig de 1876 à 1930 (LAB) ;
Les listes des inscriptions de la police déposées dans les archives municipales ;
Les successions d’entreprises dans les archives de l’Etat saxon ;
Les récits de la Chambre du commerce ;
Les manuels mondiaux des noms et des adresses des facteurs d’instruments publiés par Paul de Wit 1890-1926 ;
La Revue pour la fabrication d’instruments de musique (Paul de Wit, Leipzig à partir de 1880) (ZfI).

 Leipzig en tant que centre de production d’instruments de musique mécanique

Dans les décennies entre 1880 et 1930, Leipzig vécut une époque d’épanouissement extraordinaire et unique pour la région centrale d’Europe. Ce chef-lieu traditionnel de la fabrication d’instruments de musique, particulièrement fort dans le domaine du piano et des instruments à vent, se transforma en une capitale mondiale pour la production d’instruments de musique jouant tous seuls. Ce développement aussi important pour l’économie que pour la culture se réalisa en deux étapes : Tandis que, entre 1880 et 1900, c’étaient les diverses variantes de boîtes à musique à disques perforés qui dominèrent le marché, entre 1900 et 1930 des milliers de pianos pneumatiques et pianos-orchestrions vinrent de notre ville de foire. Pour un demi-siècle, les instruments de musique mécanique d’ici passèrent dans le monde entier pour une acquisition digne d’efforts ; à reconnaitre par les chiffres suivants :

  • Dans ce domaine, il y avait en tout plus de 100 firmes spécialisées dont 20 à 30 produisirent en même temps, s’y ajoutèrent des usines sous-traitantes fournissant les touches, les mécaniques, les moteurs etc..
  • Plusieurs de ces entreprises avec 300 à 1 500 ouvriers comptèrent parmi les plus grandes de leur genre à l’échelle mondiale (POLYPHON, HUPFELD, POPPER, SYMPHONION, LÖSCHE, ADLER, PAUL EHRLICH).
  • Au total, il y avait à peu près 3 500 emplois dans ces firmes (sans fournisseurs) juste avant la Première Guerre Mondiale.
  • Dans la seule année de 1887, les trois plus grandes entreprises Leipzigoises produisirent plus de 52 000 instruments de musique mécanique dont la moitié pour l’exportation dans tous les continents.
  • Dans les 700 modèles différents d’instruments de musique mécanique furent développés (parmi eux quelque 300 boîtes à musique à lames métalliques, 200 pianos et orchestrions, 70 organettes).
  • Environ 1 000 brevets d’invention et modèles déposés vinrent de Leipzig.


Quels genres d’instruments de musique mécanique venaient de Leipzig ?

1. Organettes

 

 

Inventées par Paul Ehrlich en 1882 à Leipzig, les organettes à disques perforés furent produites dans leur majorité ici. Il s’agit d’harmonicas automatiques avec anches libres, cases et soufflet. A l’aide d’une manivelle, on mettait en marche à la fois le soufflet et le système de lecture (disque ou bande perforés, cylindre etc.). L’ouverture et la fermeture de la soupape s’effectuaient automatiquement par un mécanisme de leviers se mettant en marche chaque fois quand le disque (ou bien le tissu) passant par-dessus contenait un trou correspondant à ce son. La plupart des modèles fonctionnèrent à dépression d’air et disposèrent d’une tessiture de 16 à 26 sons.
C’étaient surtout les organettes de PAUL EHRLICH mais également de PHÖNIX et EUPHONIKA qui se répandirent dans le monde entier. La plupart des modèles de ces facteurs avaient la forme d’une boîte qu’on pose sur la table et disposaient de caractères semblables. La tessiture chez PAUL EHRLICH était de 16 (Helikon) à 36 (Salon-Ariston) sons, de 14 (instruments pour enfants) à 42 pour PHÖNIX et pour EUPHONIKA de 16 à 36 sons. Les languettes étaient faites de laiton ou acier ; dans de meilleurs modèles tous les fabricants utilisaient des languettes d’harmonium de qualité supérieure importées des Etats-Unis. Les connaisseurs constatèrent néanmoins des différences : on certifiait le plus beau son aux instruments de PHÖNIX, l’Ariston de PAUL EHRLICH était le plus connu et avait le répertoire le plus riche en disques et EUPHONIKA tenait aux grande puissance et effets comme des figurines dansantes.

Les modèles d’organettes construites à Leipzig avec début de production et noms de facteurs :

 

1876 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Orchestrionette
1881 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Non plus ultra
1882 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Ariston
1886 Leipziger Musikwerke PHÖNIX Phönix
1891 Leipziger Musikwerke PHÖNIX Laetitia, Ariosa
1896 Leipziger Musikwerke EUPHONIKA Amorette
1897 Leipziger Musikwerke PHÖNIX Intona
1901 Zimmermann, Julius Heinrich Orgophon
1904 Ehrlichs Musikwerke Emil Ehrlich Ehrlichs Instrument Nr.7
1905 Leipziger Musikwerke PHÖNIX Diana
1905 Neue Leipziger Musikwerke Adolf BUFF-HEDINGER Empire
1906 Neue Leipziger Musikwerke Adolf BUFF-HEDINGER Ariston, Helikon Z, Monopol
1909 Leipziger Musikwerke PHÖNIX Lucia
1912 Holzweissig, Ernst Amorette
1913 Leipziger Musikwerke PHÖNIX Otero
1920 Holzweissig, Ernst Diana, Intona, Phönix, Ariosa

2. Accordéons mécaniques 

La base sonore était un accordéon en forme de bandonéon ou concertina. La mise en marche des disques et rouleaux s’effectua à l’aide d’un ressort (mécanisme d’horlogerie) ou bien d’un mécanisme accouplé au mouvement du soufflet (« Ciseaux de Nuremberg »). Les cases s’ouvrirent et se fermèrent automatiquement comme dans les organettes par l’intermédiaire de joncs et de clés. Contrairement à d’autres instruments de musique mécanique tels que les organettes, le soufflet d’accordéon permit au « joueur » d’influencer le volume en modifiant sa force de presser et tirer et de façonner ainsi individuellement la musique déjà programmée.
Les premiers modèles des marques « Sonatina » et « Euphonika » se servirent de disques perforés, mais de même que dans les autres automates musicaux à disque perforé la pièce musicale ne durait qu’un tour de disque et recommençait puis dès le début. Rien d’étonnant à ce qu’un succès commercial énorme et durant plusieurs décennies ne se soit montré qu’avec l’apparition du « Tanzbär » (Ours danseur) qui, à l’aide de rouleaux en papier, offrit une durée de jeu beaucoup plus longue. Un autre avantage consistait en un nouveau mode d’emploi : l’actionnement d’un levier supplémentaire entraîna le bobinage de la bande perforée indépendamment du mouvement du soufflet de sorte que le joueur pouvait varier la vitesse individuellement en plus du volume.

Facteurs Leipzigois, nom du produit et début de production :

1895 Leipziger Musikwerke SONATINA Sonatina
1896 Leipziger Musikwerke EUPHONIKA Euphonika
1905 (ca.) Zuleger, A Tanzbär

 

3. Harmoniums automatiques

L’instrument sonore était un harmonium traditionnel, le plus souvent à base de dépression d’air. Similairement au piano automatique, on utilisa à Leipzig d’abord (dans les années 1890) en tant que support musical un disque perforé ou un rouleau, après 1900 on ne produisit que des harmoniums à rouleaux perforés. La transmission du rouleau à la soupape se faisait de manière mécanique dans les premiers modèles, après 1900 de manière pneumatique par une bande perforée.
Harmoniums mécaniques

Facteurs Leipzigois, nom du produit (si existant) et début de production :

1887 Grob, J.M. (Klavier- und Harmonium-Vorsetzer)
1888 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Daimonion (Klavier-Harmonium)
1892 Hupfeld, Ludwig  

Harmoniums pneumatiques

Facteurs Leipzigois, nom du produit (si existant) et début de production :

1908(ca.) Hörügel, M.  
1908 Popper, Polyphon Mystikon, Klavier-Harmonium
1910 Mannborg  
1910 Neue Leipziger Musikwerke Adolf BUFF-HEDINGER Premier
1910 Hofberg, Magnus Hofbergs Auto-Harmonium
1913(ca.) Hupfeld, Ludwig Clavimonium (Klavier-Harmonium)
1914(ca.) Popper Estrella
1914 Hofberg, Magnus Combinations-Auto-Harmonium
1920(ca.) Zuleger, A. Harmonola
1926(ca.) Hörügel, M. Hera

4. Boîtes à musique à peignes de lamelles métalliques


Le peigne à lamelles métalliques (lames vibrantes, languettes saillantes) est le seul corps sonore construit uniquement pour les instruments de musique mécanique. Les lames de longueur et masse différentes coupées dans une plaque métallique sont mises en vibration en les picotant. Ce peigne fut employé déjà dans les boîtes à musique suisses à cylindre à partir de 1820, à Leipzig on le combina pour la première fois avec un disque perforé. Par ce moyen on met des roues dentées en rotation qui à leur tour picotent les languettes et ainsi les font sonner. Pour ces disques perforés d’un diamètre de 11 à 85 cm, l’étain s’éprouva la meilleure matière.
Ce genre de boîte à musique fut inventé de Paul Lochmann (brevet no 1161 du 22/9/1885) à Leipzig (→SYMPHONION) et produit surtout ici. De la petite cassette jusqu’à l’armoire, ces boîtes à musique se vendirent en quantités énormes dans le monde entier. Lochmann créa de cette manière toute une industrie avec plusieurs milliers d’employés.

A Leipzig, on produisit en plus des boîtes à peignes avec du carton plié pour une durée bien plus longue.
Producteurs Leipzigois de boîte à disques avec leurs marques de fabrique et début de production :

1886 Symphonion Symphonion
1890 Brachhausen & Rießner Polyphon
1890 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Elly
1891 Orphenion-Musikwerke Lyraphon
1892 Orphenion-Musikwerke Orphenion
1893 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Monopol
1894 Komet Musikwerke Komet
1894 Neumann, A. Enterpephon
1895 Kalliope Musikwerke Kalliope
1895 Polyphon Polyphon
1896 Adler Adler
1896 Sirion Sirion
1896 Weigel, C.H.  
1897 Musikwerke Orpheus Orpheus
1897 Fabrik mechanischer Musikwerke Troubadour Troubadour
1898 Musikwerke Tannhäuser Tannhäuser
1898 Troubadour Musikwerke Troubadour
1899 Original Musikwerke Paul Lochmann Original
1900 Adler Fortuna
1900 Zimmermann, J.H. Fortuna
1901 Phänomenal-Musikwerke Phänomenal

Producteurs Leipzigois de boîtes à carton plié et début de production :

 

1891 Fabrik Müllerscher Musikwerke Hymnophon
1891 Plagwitzer Musikwerke ARIOPHON Ariophon
1891 Leipziger Musikwerke LIBELLION Libellion

1896

Roepke  

 

 


5. Cithares mécaniques 

 

Le fondement de cet instrument de musique mécanique était toujours une cithare sans touche. Ses cordes furent mises en vibration par l’intermédiaire de disque ou rouleaux perforés de sorte que l’on entendait un son de cithare de concert. Seulement la cithare „Chordephon“ de la firme du même nom avait un succès commercial à long terme. Cet instrument de musique à disque fonctionnait avec ressort et manivelle et fut livré avec 30, 44 ou 60 cordes.

Fabricants Leipzigois avec leurs produits et début de production :

1892 Hupfeld, Ludwig Cymbalpianette
1895 Hupfeld, Ludwig Arpanetta
1895 Fabrik mechanischer Zithern Chordephon Chordephon
1922 Popper Triola

 

 




6. Instruments de percussion mécanique


Les instruments de percussion mécanique fabriqués à Leipzig étaient surtout des jouets. Les garçons et les orchestres d’enfants utilisaient le glockenspiel mécanique ou le tambour à manivelle pour marquer automatiquement le rythme de la marche ou bien faire un roulement. Ces glockenspiels et tambour complétaient les fanfares d’enfants et se faisaient jouer tout de suite par n’importe quel enfant sans aucune connaissance de note ni technique de battement.

Producteurs Leipzigois de glockenspiels, leurs marques de fabrique et début de production :

1896 Uhlig, Schwerin & co Kaleidophon
1906 Leipziger Musikwerke EUPHONIKA Glockenspiel




Producteurs Leipzigois de tambours mécaniques et début de production :

1903 Meinel, Ottomar  
1904 Apollo Musikwerke  
1905 Herkules-Musikwerke  

 




7. Instruments à cordes automatiques

Entre 1884 et 1930, c’étaient 28 brevets et 38 modèles quant aux instruments à cordes mécaniques qui furent déposés à Leipzig mais qui trouvèrent une réalisation dans les moindres cas. Tandis que la cithare à archet Pentaphon (POLYPHON) excitait l’attention au moins pendant quelques années, les violons automatiques de DIENST et POPPER ne se vendaient presque pas. Une seule exception fit le Violina de HUPFELD avec de vrais violons et des archets rotatifs en crin (archet circulaire) – un apogée de toute production d’instruments de musique mécanique et ainsi un article très recherché venant de Leipzig jusqu’à environ 1930.

Instruments fabriqués à Leipzig avec facteurs et début de production :

1900

Polyphon

Pentaphon, Polyphon-Streichmusikwerk
1907 Popper Animochord
1908 Hupfeld, Ludwig Violina
1911

Dienst, E.

Dienst’s selbstspielende Geige
1930 Popper Violinovo

 

 

 


8. Pianos et cabinets reproducteurs automatiques

 


8.1. Pianos et cabinets reproducteurs mécaniques

A partir de 1887, il apparut à Leipzig des pianos mécaniques réglés par des disques perforés. Les premiers modèles étaient de sorte que l’on mit devant le clavier une boîte (cabinet reproducteur « Vorsetzter ») avec 24 à 36 leviers (représentant quasiment les doigts du pianiste). En tournant la manivelle on mettait le disque en mouvement. Les fiches sautaient dans les trous perforés dans le disque et frappaient ainsi avec force les touches de l’instrument se trouvant en dessous. La possibilité de nuancer entre forte et piano n’était que très restreinte.
Dès 1892, les ateliers Leipzigois fabriquèrent des pianos automatiques dont la mécanique était intégrée dans l’intérieur de l’instrument lui-même. Au lieu des disques se trouvaient des rouleaux perforés en carton ou papier.

Fabricants Leipzigois et leurs modèles avec début de la production :

Vorsetzer

1887 Grob, J.M Clavierspieler
1887 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals Paul Ehrlich Clavier-Automat
1892 Hupfeld, Ludwig Klavierspieler

 




Selbstspielende Klaviere

1888 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals Paul Ehrlich Daimonion (mit Harmonium)
1892 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals Paul Ehrlich Drehpiano
1892 Hupfeld, Ludwig Mechanisches Klavier
1907 (ca.) Hupfeld, Ludwig Elektrisches Klavier
1912 Original Musikwerke Paul Lochmann Original-Orchester-Klavier Nr. 50

8.2. Pianos et cabinets reproducteurs pneumatiques

Les pianos mécaniques avec leur sonorité monotone n’étaient pas appropriés à la reproduction de chefs-d’œuvre exigeants. Un enfoncement de touches nuancé individuellement se faisait produire mieux à l’aide d’un entraînement pneumatique à base de dépression d’air et de rouleaux perforés. Pour actionner les soufflets il y avait soit deux pédales comme dans l’harmonium soit un moteur. Le modèle américain « Pianola » est très vite devenu populaire à la fin du 19e siècle, à Leipzig de tels instruments furent produits dès 1900.
Certains pianos automatiques, comme par exemple le « Phonola » de HUPFELD exigeait néanmoins du talent artiste. Moyennant les divers pédales et leviers pour forte, piano ou la vitesse le joueur était capable de modifier individuellement le jeu programmé du rouleau (« Jeu artistique »). Le « jeu reproducteur » par contre ne nécessitait aucune commande ; il ne fallait rien qu’écouter. HUPFELD créa avec son système „DEA“, en vente à partir de 1907, un piano à reproduction pour les exigences les plus hautes. Quelques modèles ultérieurs (p.ex. Triphonola de HUPFELD de 1920) permettaient aussi bien le jeu artistique que la reproduction.

Fabricants Leipzigois et modèles avec début de production :

Vorsetzer

1901 Frömsdorf, R. & co. Pianetta
1901 Hupfeld, Ludwig Phonola
1903 Apollo Musikwerke  
1904 Ehrlichs Musikwerke Emil Ehrlich Phonabella
1904 Stichel, F. Claviola
1905 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Premier
1906 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Playola
1906 Ehrlichs Musikwerke Emil Ehrlich Orphobella
1906 Pianotist Pianotist

 

 

 

 

 

 

Klaviere

1899 Paul Ehrlich  
1899 Frömsdorf Helios
1904 Hupfeld Phonoliszt, Universal
1905 Hupfeld Phonoliszta, Clavitist
1906 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Playotist
1907 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Premier
1907 Stichel Claviola
1907 Hupfeld Phonola-Piano, DEA
1908 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Marcando-Premier, Primavolta
1908 Popper Stella
1908 Symphonion Symphoniola
1909 Popper Regent
1909 Symphonion Nuancierungsklavier
1909 Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche Kunstspiel-Piano
1910 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Melodant-Premier
1910 Popper Welt-Piano „X“ Nr. 4
1911 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Elektra
1911 Popper Estrella
1912 Polyphon Polyphona
1912 Förster, H. & co  
1913 Popper Superba
1919 Riedel, W.  
1919 Döhnert, Otto  
1920 Wöhle & co  
1920 Bachmann  
1920 Kästner  
1920 Hupfeld, Ludwig Triphonola
1923 Birnbaum & co.  
1926 Popper Electro-Flügel
1926 Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche Selecta
1926 Kästner Autopiano Nola de luxe
1927 Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche Artista, Astra, Jazzband-Pianos
1927 Riedel, W. Jazzband-Piano Preziosa
1927 Pyrophon Pyrophon
1927 Kästner Autopiano Triplex
1928 Döhnert, Otto Symphona
1928 Kästner Autopiano Reproduktions-Kästner-Autopiano
1929 Döhnert, Otto Symphona Jazz-Piano
1929 Kästner Autopiano Kästners Macar
















































Einbau-Apparate

1908 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger  
1909 Symphonion Symphoniola
1920 Wöhle & co Pianobella, Elektrobella
1923 Schrickel, A.  
1923 Birnbaum & co  
1925 Zimmermann, Gebr.  
1926 Richter, C. Riconola
1926 Kästner Autopiano  
1926 Riedel, W.  
1927 Katz, Conrad  
1928 Döhnert, Otto  















9. Piano-Orchestrions

Les orchestrions devaient remplacer un petit jusqu’à un moyen ensemble instrumental. La dénomination « orchestrion » ou bien « boîte à musique d’orchestre » se fait interpréter dans ce sens aussi bien que les nombreuses remarques dans les annonces et les catalogues de vente disant « remplace 5 musiciens » ou « remplace un orchestre militaire », « fait une bande complète de jazz ». Peu après 1900, Leipzig devint le plus important lieu de fabrication industrielle de pianos-orchestrions.
Un piano mécanique constituait le fondement, s’y ajoutaient des percussions intégrées comme grosse caisse, caisse claire, cymbales, triangles, carillons et xylophone. Les instruments à vent et à cordes furent imités par des tuyaux d’orgue. D’autres timbres tels que les effets de mandoline, de cithare, de banjo ou de harpe furent produits par les cordes de piano munis d’étouffoirs spéciaux, de plaquettes métalliques vibrantes et cliquetantes ou bien par un mode différent de frapper les cordes (« marteaux vibrants »).
La plus grande jouissance musicale fut fournie par les orchestrions à commande pneumatique et à rouleaux perforés apparus après 1900. Ils étaient relativement chers et exigeants quant au maintien. Les orchestrions mécaniques étaient moins chers, plus robustes mais en revanche moins expressifs. Ils résistaient à toutes épreuves dans les endroits perdus sans électricité et personnel d’entretien, p.ex. dans les danses villageoises. A Leipzig, on produisit des orchestrions mécaniques à cylindres, à disques perforés ou à rouleaux perforés.

Producteurs Leipzigois d’orchestrions mécaniques à cylindres, leurs modèles et début de production :

1893 Zimmermann, Gebr. Piano-Orchestrion (auch Dreh-Piano)
1901(ca.) Hupfeld, Ludwig Atlantic
1901 Dienst, E. Dienst’s Piano-Orchestrion, Ideal, International, Geisha
1903 Dienst, E. Konzert-Orchestrion Nr.1
1904 (ca.) Popper Adria, Carmen, Triumph, Titania, Austria, Roland
1905 (ca.) Popper Liliput
1906 (ca.) Popper Humor, Aida, Bravo
1906 Dienst, E. Traviata
1907 Original Musikwerke Paul Lochmann Original-Walzen-Orchestrion Nr. 1
1908 (ca.) Popper Italia
1909 Pyrophon Walzenorchestrion Nr. 1 und 2
1913 Original Musikwerke Paul Lochmann Romania, Hansa













 



Producteurs Leipzigois d’orchestrions mécaniques à disques perforés, leurs modèles et début de production :

1901 Hupfeld, Ludwig Orchestrophon
1901 Polyphon Polyphon-Concerto
1903 Symphonion Symphonion-Duplex-Orchester No 98
1903 Original Musikwerke Paul Lochmann Original-Konzert-Piano Nr. 350
1904 Symphonion Mandolinen-Orchester Nr. 70
1905 Original Musikwerke Paul Lochmann Original-Konzert-Pianos Nr. 200 und 250
1906 Original Musikwerke Paul Lochmann Original-Orchester-Pianos Nr. 400, 450, 500
1907 Symphonion Symphonion-Saitenorchester Nr. 76
1907 Original Musikwerke Paul Lochmann Original-Tanz-Automat Nr. 100

 

 

 

 

 

 

Producteurs Leipzigois d’orchestrions mécaniques à rouleaux perforés, leurs modèles et début de production :

1900 Ruhl, Oscar Orchesterpiano
1904 Polyphon Rossini-Piano-Orchestrion
1906 Polyphon Polyphon-Orchester Nr. 1
1907 Polyphon Polyphon-Orchester Nr.2 und 10
1907 Symphonion Orchestrion 1 N


 

 

 

Producteurs Leipzigois d’orchestrions pneumatiques, leurs modèles et début de production ::

1901 Apollo Musikwerke Violinflöten-Piano-Orchestrion
1901 Hupfeld, Ludwig Piano-Orchestrion
1903 Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche  
1904 Dienst, E. Perla
1904 Symphonion Klavier-Orchester Nr. 80
1904 Popper Puck, Violetta, Tonica, Bianca
1905 Popper Con amore, Regina, Rex, Mimosa, Fidelio
1905 Hupfeld, Ludwig Mandolina, Helios
1906 Popper Protector, Simson, Vindobona, Iduna, Felix
1906 (ca.) Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche Xylophon- und Mandolinenpiano
1906 Hupfeld, Ludwig Universal
1907 Popper Gladiator, Wiener Schrammel, Circe
1907 (ca.) Hupfeld Modell B,E,F,O
1908 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Toccaphon
1908 (ca.) Hupfeld, Ludwig Pepita
1909 Popper Protos, Primus, Flauto solo, Clarabella
1909 Hupfeld, Ludwig Riesen-Orchestrion
1909 (ca.) Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche Lösche’s Violinen-Piano
1910 Popper Popper’s Geiger-Piano
1910 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Violin-Piano
1911 Popper Goliath
1912 Hupfeld, Ludwig Pan-Phonoliszt
1912 Popper Matador
1912 Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger Primavolta-Trio
1913 Popper Salon-Orchester
1920 (ca.) Popper Konzertmeister, Luna, Roland
1920 (ca.) Bachmann  
1923 (ca.) Popper Triumph
1926 Popper Ohio
1927 Hupfeld, Ludwig Hupfeld-Jazz-Sinfonie-Orchester, Atlantic
1927 Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche Jazz-Band-Piano
1928 Bachmann Jazzband-Piano








































 

10. Orgues mécaniques

 

Les orgues mécaniques ou les « orchestrions à flûtes » furent fabriqués moins souvent à Leipzig. Leur fondement consistait en des tuyaux d’orgue joués de manière mécanique ou pneumatique. En tant que support musical on utilisait des disques ou des rouleaux perforés. Les orgues mécaniques pour églises ne furent offertes que par la firme POPPER.


Fabricants Leipzigois d’orgues mécaniques, leurs marques de fabrique et début de production :
 

1893 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Flötenwerk
1895 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Savoyardenknabe, Bauernmusik-Automaten 61a,b
1897 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Straßen-Drehorgel
1898 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Orient
1900 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Flötenbläser-Automat

 







 

Fabricants Leipzigois d’orchestrions à flûtes, leurs marques de fabrique (si existantes) et début de production :  

1895 Hupfeld, Ludwig Aeolion
1895 Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH Bauernmusik-Automat 61c
1899 Zollinger  
1901 Apollo Musikwerke  
1907 (ca.) Hupfeld, Ludwig Excelsior

 

 

 

 

Fabricants Leipzigois d’orgues mécaniques pour églises, leurs marques de fabrique et début de production :

1910 Popper Eroica