Les facteurs d’instruments de musique mécanique de la ville de Leipzig, leurs produits et leurs brevets entre 1876 et 1930
Catalogue établi par Birgit Heise
Traduction: Peter Wiegand
La banque de données présentée comprend à peu près 600 pages de texte offrant une énumération et une description complètes en allemand de facteurs d’instruments de musique mécanique ayant leur siège à Leipzig. Classée par entreprises, elle offre à l’intéressé des données suivantes :
L’intéressé peut taper soit le lieu de fabrication soit le nom d’un personnage voulu et trouvera ensuite toutes les informations actuellement connues (voir registre noms de firmes).
D’autre part, la recherche d’un produit précis peut s’effectuer si p.ex. le nom du facteur de l’instrument de musique est inconnu (registre noms de produits).
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Sources
Outre les publications répertoriées individuellement pour chaque firme y compris de nombreux catalogues de vente (p.ex. les catalogues de Ernst Holzweißig successeurs) ce sont les sources suivantes qui servirent de base de travail :
Les manuels des noms et adresses de la ville de Leipzig de 1876 à 1930 (LAB) ;
Les listes des inscriptions de la police déposées dans les archives municipales ;
Les successions d’entreprises dans les archives de l’Etat saxon ;
Les récits de la Chambre du commerce ;
Les manuels mondiaux des noms et des adresses des facteurs d’instruments publiés par Paul de Wit 1890-1926 ;
La Revue pour la fabrication d’instruments de musique (Paul de Wit, Leipzig à partir de 1880) (ZfI).
Leipzig en tant que centre de production d’instruments de musique mécanique
Dans les décennies entre 1880 et 1930, Leipzig vécut une époque d’épanouissement extraordinaire et unique pour la région centrale d’Europe. Ce chef-lieu traditionnel de la fabrication d’instruments de musique, particulièrement fort dans le domaine du piano et des instruments à vent, se transforma en une capitale mondiale pour la production d’instruments de musique jouant tous seuls. Ce développement aussi important pour l’économie que pour la culture se réalisa en deux étapes : Tandis que, entre 1880 et 1900, c’étaient les diverses variantes de boîtes à musique à disques perforés qui dominèrent le marché, entre 1900 et 1930 des milliers de pianos pneumatiques et pianos-orchestrions vinrent de notre ville de foire. Pour un demi-siècle, les instruments de musique mécanique d’ici passèrent dans le monde entier pour une acquisition digne d’efforts ; à reconnaitre par les chiffres suivants :
Quels genres d’instruments de musique mécanique venaient de Leipzig ?
1. Organettes
Inventées par Paul Ehrlich en 1882 à Leipzig, les organettes à disques perforés furent produites dans leur majorité ici. Il s’agit d’harmonicas automatiques avec anches libres, cases et soufflet. A l’aide d’une manivelle, on mettait en marche à la fois le soufflet et le système de lecture (disque ou bande perforés, cylindre etc.). L’ouverture et la fermeture de la soupape s’effectuaient automatiquement par un mécanisme de leviers se mettant en marche chaque fois quand le disque (ou bien le tissu) passant par-dessus contenait un trou correspondant à ce son. La plupart des modèles fonctionnèrent à dépression d’air et disposèrent d’une tessiture de 16 à 26 sons.
C’étaient surtout les organettes de PAUL EHRLICH mais également de PHÖNIX et EUPHONIKA qui se répandirent dans le monde entier. La plupart des modèles de ces facteurs avaient la forme d’une boîte qu’on pose sur la table et disposaient de caractères semblables. La tessiture chez PAUL EHRLICH était de 16 (Helikon) à 36 (Salon-Ariston) sons, de 14 (instruments pour enfants) à 42 pour PHÖNIX et pour EUPHONIKA de 16 à 36 sons. Les languettes étaient faites de laiton ou acier ; dans de meilleurs modèles tous les fabricants utilisaient des languettes d’harmonium de qualité supérieure importées des Etats-Unis. Les connaisseurs constatèrent néanmoins des différences : on certifiait le plus beau son aux instruments de PHÖNIX, l’Ariston de PAUL EHRLICH était le plus connu et avait le répertoire le plus riche en disques et EUPHONIKA tenait aux grande puissance et effets comme des figurines dansantes.
Les modèles d’organettes construites à Leipzig avec début de production et noms de facteurs :
1876 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Orchestrionette |
1881 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Non plus ultra |
1882 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Ariston |
1886 | Leipziger Musikwerke PHÖNIX | Phönix |
1891 | Leipziger Musikwerke PHÖNIX | Laetitia, Ariosa |
1896 | Leipziger Musikwerke EUPHONIKA | Amorette |
1897 | Leipziger Musikwerke PHÖNIX | Intona |
1901 | Zimmermann, Julius Heinrich | Orgophon |
1904 | Ehrlichs Musikwerke Emil Ehrlich | Ehrlichs Instrument Nr.7 |
1905 | Leipziger Musikwerke PHÖNIX | Diana |
1905 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf BUFF-HEDINGER | Empire |
1906 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf BUFF-HEDINGER | Ariston, Helikon Z, Monopol |
1909 | Leipziger Musikwerke PHÖNIX | Lucia |
1912 | Holzweissig, Ernst | Amorette |
1913 | Leipziger Musikwerke PHÖNIX | Otero |
1920 | Holzweissig, Ernst | Diana, Intona, Phönix, Ariosa |
2. Accordéons mécaniques
La base sonore était un accordéon en forme de bandonéon ou concertina. La mise en marche des disques et rouleaux s’effectua à l’aide d’un ressort (mécanisme d’horlogerie) ou bien d’un mécanisme accouplé au mouvement du soufflet (« Ciseaux de Nuremberg »). Les cases s’ouvrirent et se fermèrent automatiquement comme dans les organettes par l’intermédiaire de joncs et de clés. Contrairement à d’autres instruments de musique mécanique tels que les organettes, le soufflet d’accordéon permit au « joueur » d’influencer le volume en modifiant sa force de presser et tirer et de façonner ainsi individuellement la musique déjà programmée.
Les premiers modèles des marques « Sonatina » et « Euphonika » se servirent de disques perforés, mais de même que dans les autres automates musicaux à disque perforé la pièce musicale ne durait qu’un tour de disque et recommençait puis dès le début. Rien d’étonnant à ce qu’un succès commercial énorme et durant plusieurs décennies ne se soit montré qu’avec l’apparition du « Tanzbär » (Ours danseur) qui, à l’aide de rouleaux en papier, offrit une durée de jeu beaucoup plus longue. Un autre avantage consistait en un nouveau mode d’emploi : l’actionnement d’un levier supplémentaire entraîna le bobinage de la bande perforée indépendamment du mouvement du soufflet de sorte que le joueur pouvait varier la vitesse individuellement en plus du volume.
Facteurs Leipzigois, nom du produit et début de production :
1895
Leipziger Musikwerke SONATINA
Sonatina
1896
Leipziger Musikwerke EUPHONIKA
Euphonika
1905 (ca.)
Zuleger, A
Tanzbär
3. Harmoniums automatiques
L’instrument sonore était un harmonium traditionnel, le plus souvent à base de dépression d’air. Similairement au piano automatique, on utilisa à Leipzig d’abord (dans les années 1890) en tant que support musical un disque perforé ou un rouleau, après 1900 on ne produisit que des harmoniums à rouleaux perforés. La transmission du rouleau à la soupape se faisait de manière mécanique dans les premiers modèles, après 1900 de manière pneumatique par une bande perforée.
Harmoniums mécaniques
Facteurs Leipzigois, nom du produit (si existant) et début de production :
1887
Grob, J.M.
(Klavier- und Harmonium-Vorsetzer)
1888
Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH
Daimonion (Klavier-Harmonium)
1892
Hupfeld, Ludwig
Harmoniums pneumatiques
Facteurs Leipzigois, nom du produit (si existant) et début de production :
1908(ca.)
Hörügel, M.
1908
Popper, Polyphon
Mystikon, Klavier-Harmonium
1910
Mannborg
1910
Neue Leipziger Musikwerke Adolf BUFF-HEDINGER
Premier
1910
Hofberg, Magnus
Hofbergs Auto-Harmonium
1913(ca.)
Hupfeld, Ludwig
Clavimonium (Klavier-Harmonium)
1914(ca.)
Popper
Estrella
1914
Hofberg, Magnus
Combinations-Auto-Harmonium
1920(ca.)
Zuleger, A.
Harmonola
1926(ca.)
Hörügel, M.
Hera
4. Boîtes à musique à peignes de lamelles métalliques
Le peigne à lamelles métalliques (lames vibrantes, languettes saillantes) est le seul corps sonore construit uniquement pour les instruments de musique mécanique. Les lames de longueur et masse différentes coupées dans une plaque métallique sont mises en vibration en les picotant. Ce peigne fut employé déjà dans les boîtes à musique suisses à cylindre à partir de 1820, à Leipzig on le combina pour la première fois avec un disque perforé. Par ce moyen on met des roues dentées en rotation qui à leur tour picotent les languettes et ainsi les font sonner. Pour ces disques perforés d’un diamètre de 11 à 85 cm, l’étain s’éprouva la meilleure matière.
Ce genre de boîte à musique fut inventé de Paul Lochmann (brevet no 1161 du 22/9/1885) à Leipzig (→SYMPHONION) et produit surtout ici. De la petite cassette jusqu’à l’armoire, ces boîtes à musique se vendirent en quantités énormes dans le monde entier. Lochmann créa de cette manière toute une industrie avec plusieurs milliers d’employés.
A Leipzig, on produisit en plus des boîtes à peignes avec du carton plié pour une durée bien plus longue.
Producteurs Leipzigois de boîte à disques avec leurs marques de fabrique et début de production :
1886
Symphonion
Symphonion
1890
Brachhausen & Rießner
Polyphon
1890
Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH
Elly
1891
Orphenion-Musikwerke
Lyraphon
1892
Orphenion-Musikwerke
Orphenion
1893
Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH
Monopol
1894
Komet Musikwerke
Komet
1894
Neumann, A.
Enterpephon
1895
Kalliope Musikwerke
Kalliope
1895
Polyphon
Polyphon
1896
Adler
Adler
1896
Sirion
Sirion
1896
Weigel, C.H.
1897
Musikwerke Orpheus
Orpheus
1897
Fabrik mechanischer Musikwerke Troubadour
Troubadour
1898
Musikwerke Tannhäuser
Tannhäuser
1898
Troubadour Musikwerke
Troubadour
1899
Original Musikwerke Paul Lochmann
Original
1900
Adler
Fortuna
1900
Zimmermann, J.H.
Fortuna
1901
Phänomenal-Musikwerke
Phänomenal
1891 | Fabrik Müllerscher Musikwerke | Hymnophon |
1891 | Plagwitzer Musikwerke ARIOPHON | Ariophon |
1891 | Leipziger Musikwerke LIBELLION | Libellion |
1896 |
Roepke |
5. Cithares mécaniques
Le fondement de cet instrument de musique mécanique était toujours une cithare sans touche. Ses cordes furent mises en vibration par l’intermédiaire de disque ou rouleaux perforés de sorte que l’on entendait un son de cithare de concert. Seulement la cithare „Chordephon“ de la firme du même nom avait un succès commercial à long terme. Cet instrument de musique à disque fonctionnait avec ressort et manivelle et fut livré avec 30, 44 ou 60 cordes.
Fabricants Leipzigois avec leurs produits et début de production :
1892 | Hupfeld, Ludwig | Cymbalpianette |
1895 | Hupfeld, Ludwig | Arpanetta |
1895 | Fabrik mechanischer Zithern Chordephon | Chordephon |
1922 | Popper | Triola |
6. Instruments de percussion mécanique
Les instruments de percussion mécanique fabriqués à Leipzig étaient surtout des jouets. Les garçons et les orchestres d’enfants utilisaient le glockenspiel mécanique ou le tambour à manivelle pour marquer automatiquement le rythme de la marche ou bien faire un roulement. Ces glockenspiels et tambour complétaient les fanfares d’enfants et se faisaient jouer tout de suite par n’importe quel enfant sans aucune connaissance de note ni technique de battement.
Producteurs Leipzigois de glockenspiels, leurs marques de fabrique et début de production :
1896 | Uhlig, Schwerin & co | Kaleidophon |
1906 | Leipziger Musikwerke EUPHONIKA | Glockenspiel |
Producteurs Leipzigois de tambours mécaniques et début de production :
1903 | Meinel, Ottomar | |
1904 | Apollo Musikwerke | |
1905 | Herkules-Musikwerke |
7. Instruments à cordes automatiques
Entre 1884 et 1930, c’étaient 28 brevets et 38 modèles quant aux instruments à cordes mécaniques qui furent déposés à Leipzig mais qui trouvèrent une réalisation dans les moindres cas. Tandis que la cithare à archet Pentaphon (POLYPHON) excitait l’attention au moins pendant quelques années, les violons automatiques de DIENST et POPPER ne se vendaient presque pas. Une seule exception fit le Violina de HUPFELD avec de vrais violons et des archets rotatifs en crin (archet circulaire) – un apogée de toute production d’instruments de musique mécanique et ainsi un article très recherché venant de Leipzig jusqu’à environ 1930.
Instruments fabriqués à Leipzig avec facteurs et début de production :
1900 |
Polyphon |
Pentaphon, Polyphon-Streichmusikwerk |
1907 | Popper | Animochord |
1908 | Hupfeld, Ludwig | Violina |
1911 |
Dienst, E. |
Dienst’s selbstspielende Geige |
1930 | Popper | Violinovo |
8. Pianos et cabinets reproducteurs automatiques
8.1. Pianos et cabinets reproducteurs mécaniques
A partir de 1887, il apparut à Leipzig des pianos mécaniques réglés par des disques perforés. Les premiers modèles étaient de sorte que l’on mit devant le clavier une boîte (cabinet reproducteur « Vorsetzter ») avec 24 à 36 leviers (représentant quasiment les doigts du pianiste). En tournant la manivelle on mettait le disque en mouvement. Les fiches sautaient dans les trous perforés dans le disque et frappaient ainsi avec force les touches de l’instrument se trouvant en dessous. La possibilité de nuancer entre forte et piano n’était que très restreinte.
Dès 1892, les ateliers Leipzigois fabriquèrent des pianos automatiques dont la mécanique était intégrée dans l’intérieur de l’instrument lui-même. Au lieu des disques se trouvaient des rouleaux perforés en carton ou papier.
Fabricants Leipzigois et leurs modèles avec début de la production :
Vorsetzer
1887 | Grob, J.M | Clavierspieler |
1887 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals Paul Ehrlich | Clavier-Automat |
1892 | Hupfeld, Ludwig | Klavierspieler |
Selbstspielende Klaviere
1888 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals Paul Ehrlich | Daimonion (mit Harmonium) |
1892 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals Paul Ehrlich | Drehpiano |
1892 | Hupfeld, Ludwig | Mechanisches Klavier |
1907 (ca.) | Hupfeld, Ludwig | Elektrisches Klavier |
1912 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Original-Orchester-Klavier Nr. 50 |
8.2. Pianos et cabinets reproducteurs pneumatiques
Les pianos mécaniques avec leur sonorité monotone n’étaient pas appropriés à la reproduction de chefs-d’œuvre exigeants. Un enfoncement de touches nuancé individuellement se faisait produire mieux à l’aide d’un entraînement pneumatique à base de dépression d’air et de rouleaux perforés. Pour actionner les soufflets il y avait soit deux pédales comme dans l’harmonium soit un moteur. Le modèle américain « Pianola » est très vite devenu populaire à la fin du 19e siècle, à Leipzig de tels instruments furent produits dès 1900.
Certains pianos automatiques, comme par exemple le « Phonola » de HUPFELD exigeait néanmoins du talent artiste. Moyennant les divers pédales et leviers pour forte, piano ou la vitesse le joueur était capable de modifier individuellement le jeu programmé du rouleau (« Jeu artistique »). Le « jeu reproducteur » par contre ne nécessitait aucune commande ; il ne fallait rien qu’écouter. HUPFELD créa avec son système „DEA“, en vente à partir de 1907, un piano à reproduction pour les exigences les plus hautes. Quelques modèles ultérieurs (p.ex. Triphonola de HUPFELD de 1920) permettaient aussi bien le jeu artistique que la reproduction.
Fabricants Leipzigois et modèles avec début de production :
Vorsetzer
1901 | Frömsdorf, R. & co. | Pianetta |
1901 | Hupfeld, Ludwig | Phonola |
1903 | Apollo Musikwerke | |
1904 | Ehrlichs Musikwerke Emil Ehrlich | Phonabella |
1904 | Stichel, F. | Claviola |
1905 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Premier |
1906 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Playola |
1906 | Ehrlichs Musikwerke Emil Ehrlich | Orphobella |
1906 | Pianotist | Pianotist |
Klaviere
1899 | Paul Ehrlich | |
1899 | Frömsdorf | Helios |
1904 | Hupfeld | Phonoliszt, Universal |
1905 | Hupfeld | Phonoliszta, Clavitist |
1906 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Playotist |
1907 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Premier |
1907 | Stichel | Claviola |
1907 | Hupfeld | Phonola-Piano, DEA |
1908 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Marcando-Premier, Primavolta |
1908 | Popper | Stella |
1908 | Symphonion | Symphoniola |
1909 | Popper | Regent |
1909 | Symphonion | Nuancierungsklavier |
1909 | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | Kunstspiel-Piano |
1910 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Melodant-Premier |
1910 | Popper | Welt-Piano „X“ Nr. 4 |
1911 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Elektra |
1911 | Popper | Estrella |
1912 | Polyphon | Polyphona |
1912 | Förster, H. & co | |
1913 | Popper | Superba |
1919 | Riedel, W. | |
1919 | Döhnert, Otto | |
1920 | Wöhle & co | |
1920 | Bachmann | |
1920 | Kästner | |
1920 | Hupfeld, Ludwig | Triphonola |
1923 | Birnbaum & co. | |
1926 | Popper | Electro-Flügel |
1926 | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | Selecta |
1926 | Kästner Autopiano | Nola de luxe |
1927 | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | Artista, Astra, Jazzband-Pianos |
1927 | Riedel, W. | Jazzband-Piano Preziosa |
1927 | Pyrophon | Pyrophon |
1927 | Kästner Autopiano | Triplex |
1928 | Döhnert, Otto | Symphona |
1928 | Kästner Autopiano | Reproduktions-Kästner-Autopiano |
1929 | Döhnert, Otto | Symphona Jazz-Piano |
1929 | Kästner Autopiano | Kästners Macar |
Einbau-Apparate
1908 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | |
1909 | Symphonion | Symphoniola |
1920 | Wöhle & co | Pianobella, Elektrobella |
1923 | Schrickel, A. | |
1923 | Birnbaum & co | |
1925 | Zimmermann, Gebr. | |
1926 | Richter, C. | Riconola |
1926 | Kästner Autopiano | |
1926 | Riedel, W. | |
1927 | Katz, Conrad | |
1928 | Döhnert, Otto |
9. Piano-Orchestrions
Les orchestrions devaient remplacer un petit jusqu’à un moyen ensemble instrumental. La dénomination « orchestrion » ou bien « boîte à musique d’orchestre » se fait interpréter dans ce sens aussi bien que les nombreuses remarques dans les annonces et les catalogues de vente disant « remplace 5 musiciens » ou « remplace un orchestre militaire », « fait une bande complète de jazz ». Peu après 1900, Leipzig devint le plus important lieu de fabrication industrielle de pianos-orchestrions.
Un piano mécanique constituait le fondement, s’y ajoutaient des percussions intégrées comme grosse caisse, caisse claire, cymbales, triangles, carillons et xylophone. Les instruments à vent et à cordes furent imités par des tuyaux d’orgue. D’autres timbres tels que les effets de mandoline, de cithare, de banjo ou de harpe furent produits par les cordes de piano munis d’étouffoirs spéciaux, de plaquettes métalliques vibrantes et cliquetantes ou bien par un mode différent de frapper les cordes (« marteaux vibrants »).
La plus grande jouissance musicale fut fournie par les orchestrions à commande pneumatique et à rouleaux perforés apparus après 1900. Ils étaient relativement chers et exigeants quant au maintien. Les orchestrions mécaniques étaient moins chers, plus robustes mais en revanche moins expressifs. Ils résistaient à toutes épreuves dans les endroits perdus sans électricité et personnel d’entretien, p.ex. dans les danses villageoises. A Leipzig, on produisit des orchestrions mécaniques à cylindres, à disques perforés ou à rouleaux perforés.
Producteurs Leipzigois d’orchestrions mécaniques à cylindres, leurs modèles et début de production :
1893 | Zimmermann, Gebr. | Piano-Orchestrion (auch Dreh-Piano) |
1901(ca.) | Hupfeld, Ludwig | Atlantic |
1901 | Dienst, E. | Dienst’s Piano-Orchestrion, Ideal, International, Geisha |
1903 | Dienst, E. | Konzert-Orchestrion Nr.1 |
1904 (ca.) | Popper | Adria, Carmen, Triumph, Titania, Austria, Roland |
1905 (ca.) | Popper | Liliput |
1906 (ca.) | Popper | Humor, Aida, Bravo |
1906 | Dienst, E. | Traviata |
1907 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Original-Walzen-Orchestrion Nr. 1 |
1908 (ca.) | Popper | Italia |
1909 | Pyrophon | Walzenorchestrion Nr. 1 und 2 |
1913 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Romania, Hansa |
Producteurs Leipzigois d’orchestrions mécaniques à disques perforés, leurs modèles et début de production :
1901 | Hupfeld, Ludwig | Orchestrophon |
1901 | Polyphon | Polyphon-Concerto |
1903 | Symphonion | Symphonion-Duplex-Orchester No 98 |
1903 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Original-Konzert-Piano Nr. 350 |
1904 | Symphonion | Mandolinen-Orchester Nr. 70 |
1905 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Original-Konzert-Pianos Nr. 200 und 250 |
1906 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Original-Orchester-Pianos Nr. 400, 450, 500 |
1907 | Symphonion | Symphonion-Saitenorchester Nr. 76 |
1907 | Original Musikwerke Paul Lochmann | Original-Tanz-Automat Nr. 100 |
Producteurs Leipzigois d’orchestrions mécaniques à rouleaux perforés, leurs modèles et début de production :
1900 | Ruhl, Oscar | Orchesterpiano |
1904 | Polyphon | Rossini-Piano-Orchestrion |
1906 | Polyphon | Polyphon-Orchester Nr. 1 |
1907 | Polyphon | Polyphon-Orchester Nr.2 und 10 |
1907 | Symphonion | Orchestrion 1 N |
Producteurs Leipzigois d’orchestrions pneumatiques, leurs modèles et début de production ::
1901 | Apollo Musikwerke | Violinflöten-Piano-Orchestrion |
1901 | Hupfeld, Ludwig | Piano-Orchestrion |
1903 | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | |
1904 | Dienst, E. | Perla |
1904 | Symphonion | Klavier-Orchester Nr. 80 |
1904 | Popper | Puck, Violetta, Tonica, Bianca |
1905 | Popper | Con amore, Regina, Rex, Mimosa, Fidelio |
1905 | Hupfeld, Ludwig | Mandolina, Helios |
1906 | Popper | Protector, Simson, Vindobona, Iduna, Felix |
1906 (ca.) | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | Xylophon- und Mandolinenpiano |
1906 | Hupfeld, Ludwig | Universal |
1907 | Popper | Gladiator, Wiener Schrammel, Circe |
1907 (ca.) | Hupfeld | Modell B,E,F,O |
1908 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Toccaphon |
1908 (ca.) | Hupfeld, Ludwig | Pepita |
1909 | Popper | Protos, Primus, Flauto solo, Clarabella |
1909 | Hupfeld, Ludwig | Riesen-Orchestrion |
1909 (ca.) | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | Lösche’s Violinen-Piano |
1910 | Popper | Popper’s Geiger-Piano |
1910 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Violin-Piano |
1911 | Popper | Goliath |
1912 | Hupfeld, Ludwig | Pan-Phonoliszt |
1912 | Popper | Matador |
1912 | Neue Leipziger Musikwerke Adolf Buff-Hedinger | Primavolta-Trio |
1913 | Popper | Salon-Orchester |
1920 (ca.) | Popper | Konzertmeister, Luna, Roland |
1920 (ca.) | Bachmann | |
1923 (ca.) | Popper | Triumph |
1926 | Popper | Ohio |
1927 | Hupfeld, Ludwig | Hupfeld-Jazz-Sinfonie-Orchester, Atlantic |
1927 | Leipziger Orchestrionwerke Paul Lösche | Jazz-Band-Piano |
1928 | Bachmann | Jazzband-Piano |
10. Orgues mécaniques
Les orgues mécaniques ou les « orchestrions à flûtes » furent fabriqués moins souvent à Leipzig. Leur fondement consistait en des tuyaux d’orgue joués de manière mécanique ou pneumatique. En tant que support musical on utilisait des disques ou des rouleaux perforés. Les orgues mécaniques pour églises ne furent offertes que par la firme POPPER.
Fabricants Leipzigois d’orgues mécaniques, leurs marques de fabrique et début de production :
1893 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Flötenwerk |
1895 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Savoyardenknabe, Bauernmusik-Automaten 61a,b |
1897 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Straßen-Drehorgel |
1898 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Orient |
1900 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Flötenbläser-Automat |
Fabricants Leipzigois d’orchestrions à flûtes, leurs marques de fabrique (si existantes) et début de production :
1895 | Hupfeld, Ludwig | Aeolion |
1895 | Fabrik Leipziger Musikwerke vormals PAUL EHRLICH | Bauernmusik-Automat 61c |
1899 | Zollinger | |
1901 | Apollo Musikwerke | |
1907 (ca.) | Hupfeld, Ludwig | Excelsior |
Fabricants Leipzigois d’orgues mécaniques pour églises, leurs marques de fabrique et début de production :
1910 | Popper | Eroica |